Sanrio, l’entreprise japonaise qui gère les droits de Hello Kitty, a écopé d’une amende de 6,2 millions d’euros de la Commission européenne pour avoir limité la libre concurrence.
Licences nationales
La libre circulation des marchandises et des services est l’un des fondements de l’Union européenne, qui toutefois n’est pas toujours respecté par les entreprises. C’est le cas de Sanrio, maison mère de Hello Kitty : l’entreprise japonaise a vendu des licences à des vendeurs européens, mais celles-ci n’étaient valables qu’au sein du pays concerné. De ce fait durant plus de dix ans les consommateurs européens ont peut-être payé trop cher les produits à l’effigie de Hello Kitty. Entretemps Sanrio a reconnu ses infractions à la libre circulation des marchandises.
« Cette décision doit permettre aux consommateurs de pouvoir à nouveau profiter du plus grand avantage du marché unique européen : la possibilité de pouvoir rechercher les meilleurs offres dans toute l’Europe », a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager. Finalement Sanrio a obtenu une forte réduction de son amende, pour avoir coopéré à l’enquête.
Récemment la Commission européenne a infligé des amendes à l’équipementier sportif Nike et au brasseur AB InBev pour des faits similaires. Une enquête de la Commission est également en cours contre le producteur de films Universal Studios.