La période de fin d’année, au sens large, est la haute saison par excellence des vols à l’étalage : jusqu’au mois de février inclus le nombre de délits augmente d’un quart par rapport au reste de l’année. C’est ce qui ressort des chiffres du groupe de surveillance Securitas.
Surtout l’alimentation, l’électro et l’habillement
Chaque année quelque 12.795 voleurs sont pris sur le fait. Durant ces sept dernières années les agents de surveillance de Securitas en ont interpellé environ 50.000 et ont constaté une très nette hausse des vols durant la période de décembre jusqu’à février inclus. A noter qu’un vol sur six (17,1%) concerne des produits alimentaires. L’électronique (13%) et l’habillement (12,3%) complètent le top-3. Bien que 17 voleurs sur 100 emportent un butin d’une valeur équivalente à 100 euros, la plupart des vols (38%) visent des produits d’une valeur inférieure à 20 euros.
« Dans l’alimentaire en particulier, il s’agit de plus petits montants », explique Arnaud De Turck de Securitas au journal Het Laatste Nieuws. « Cela prouve qu’il s’agit de vols par nécessité financière et non des faits commis par des bandes organisées. » Ce qui n’empêche que le montant total est élevé : selon les chiffres de l’ASBL Prévention & Sécurité en 2017 le montant a atteint 520.472 euros. Fait étonnant : près d’un tiers des vols est commis par les employés mêmes du magasin.