Offre plus restreinte de voitures à essence
Selon le VAB, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette demande croissante de voiture à essence. Premièrement, la politique fiscale a été adaptée de telle sorte qu’il est moins intéressant d’acheter une voiture diesel. De plus à la station-service, la différence de prix se réduit sans cesse. Et enfin, un grand nombre de conducteurs diesel rencontrent des problèmes de filtre à particules et de vanne EGR lors de petites distances, ce qui engendre des frais supplémentaires.
Pourtant en Flandre, il se vend encore davantage de voitures diesel qu’à essence. Deux voitures d’occasion vendues sur trois sont des véhicules à moteur diesel. Logique, selon le VAB, puisque l’offre est plus vaste : « Le parc automobile actuel ne comprend que 36 % de voitures à essence, et ce qui n’existe pas, ne peut être proposé sur le marché de l’occasion », précise l’organisation au magazine Knack.
Et l’annonce de zones à faible émission à Anvers a également un effet, estime le VAB. Bon nombre de conducteurs cherchent à vendre leur voiture avant qu’elle ne perde sa valeur. A partir de 2020, les véhicules diesel Euro 4 ne pourront plus entrer dans le centre-ville d’Anvers.