Le marché de l’occasion s’est considérablement développé en Belgique. En 2024, 43,9 % des Belges ont vendu des biens de seconde main, et près des trois quarts sont favorables à l’achat d’occasion. Mais quel est l’impact concret ?
La poubelle reste le premier choix
Une étude réalisée par 2024 montre que l’année dernière, 43,9 % des Belges ont vendu des biens d’occasion, ce qui leur a rapporté en moyenne 132,2 euros. Les principaux moteurs de la vente sont non seulement les avantages financiers (64,5 %), mais aussi les considérations environnementales (33,6 %) et le désir de posséder moins de choses inutiles (33,8 %).
L’habitude n’est cependant pas encore totalement ancrée : près de quatre Belges sur dix (37 %) conservent les objets qu’ils n’utilisent plus. Dans le même temps, 32 % jettent des objets de valeur, la mise en décharge semblant être le premier choix. En effet, les personnes qui jettent leurs objets sont plus nombreuses que celles qui les déposent dans une friperie (31 %) ou les donnent à une association caritative (25 %).
Les émissions potentiellement évitées
En moyenne, près de 40 % des acheteurs ont indiqué qu’ils n’achèteraient pas un produit neuf s’ils pouvaient trouver un article d’occasion similaire. Cela suggère que les achats de seconde main remplacent l’achat d’articles neufs dans près de 40 % des cas. La différence d’émissions entre l’achat d’occasion et l’alternative (achat du même produit neuf) représente les émissions potentiellement évitées.