La chaîne de magasins pour bébés et enfants, Orchestra-Prémaman, actuellement en difficultés, a vu son chiffre d’affaires augmenter légèrement au cours des neuf premiers mois de l’exercice. L’euphorie n’est tout de fois pas de mise puisque les ventes aux soldeurs ont augmenté de manière significative.
Une montagne de stocks invendus
Orchestra-Prémaman bénéficie d’une protection contre ses créanciers depuis la fin du mois de septembre et travaille à sa guérison. La chaîne française a réalisé un chiffre d’affaires de 436,8 millions d’euros, soit une augmentation de 0,7 %, lors des neuf premiers mois de l’exercice. Cependant, le groupe est assis sur une montagne de stocks invendus et les ventes aux soldeurs ont donc fortement augmentées, rapporte le journal Les Echos.
Le chiffre d’affaires de cette activité a augmenté de plus de 52 %. Au troisième trimestre, qui s’est déroulé de septembre à fin novembre, ce chiffre d’affaires a même plus que doublé pour atteindre 4,7 millions d’euros (+134 %). Les revenus provenant des activités commerciales régulières ont en réalité légèrement diminué de 0,4 %.
En France, Orchestra-Prémaman a réalisé un chiffre d’affaires quasi stable de 270,7 millions d’euros au cours des trois premiers trimestres, le marché domestique représentant 62 % du chiffre d’affaires total. L’entreprise a vu ses revenus provenant de l’activité textile et des produits pour bébés augmenter respectivement de 3,9 % et 4,4 %. Cependant, le chiffre d’affaires issu du programme de fidélité (pour une contribution fixe, les clients bénéficient d’une remise sur tous les achats) a diminué de plus de 24 %.
Baisse au BeLux
Selon la chaîne, à la même période de l’année précédente, des promotions avaient été lancées pour cette carte Club afin d’attirer de nouveaux clients. À la fin du troisième trimestre, le programme de fidélité de la chaîne de magasins spécialisés dans la vente de produits pour bébés et enfants comptait 1,8 million d’abonnés.
En Belgique ainsi qu’au Luxembourg, les revenus ont diminué de 1,1 % à 53,7 millions d’euros. Les deux pays représentent 12,3 % du chiffre d’affaires du groupe. Dans les autres pays, la croissance a atteint 3,8 %. Compte tenu de la situation délicate, le groupe ne donne pas de prévision pour l’année, mais confirme la préparation d’un plan de sauvetage en France et d’une réorganisation judiciaire par accord collectif en Belgique.