Les locataires du propriétaire immobilier Retail Estates paient à nouveau leur loyer : les revenus du spécialiste des magasins en périphérie ont retrouvé leur niveau normal « pré-corona ». De plus, dix-huit magasins Brantano ont trouvé une nouvelle affectation.
Retour à la normale
Le marché de l’immobilier commercial en périphérie – magasins situés sur les grands axes de circulation et parcs retail – se redresse. L’accès aisé en voiture et les vastes parkings des grands magasins « permettent de faire ses courses efficacement tout en respectant les mesures de sécurité avec les autres clients », ce qui entraîne une augmentation du nombre de visiteurs et même du chiffre d’affaires.
C’est ce qu’annonce le groupe immobilier Retail Estates dans une « mise à jour Covid-19 » publiée au début du quatrième trimestre. Plus tôt dans la journée, les centres commerciaux avaient déjà annoncé un redressement du nombre de visiteurs dans les centres commerciaux belges.
En conséquence, presque tous les locataires du groupe paient leur loyer : à l’exception de Brantano, en faillite (qui représente 26 magasins pour Real Estates), 98 % des loyers facturés ont été perçus entre juillet et septembre. Les revenus locatifs ont ainsi retrouvé leur niveau d’avant la crise.
Les repreneurs des Brantano paieront le même loyer
De plus, le portefeuille de Retail Estates n’a pas perdu de sa valeur depuis la crise sanitaire. Sur une base comparable, la valeur du portefeuille immobilier a augmenté de 0,19 % par rapport au 31 mars. L’investisseur immobilier a en revanche vendu son parc commercial d’Alphen aan den Rijn (Pays-Bas). Retail Estates a obtenu 15,6 millions d’euros pour les quatorze immeubles commerciaux, soit 0,87 million d’euros de plus que l’investissement initial.
Dans l’intervalle, Retail Estates a trouvé de nouveaux locataires pour 18 des 26 immeubles loués à Brantano qu’elle avait en portefeuille. Sept magasins sont repris par vanHaren, les onze autres seront loués à « différents acteurs du segment Mode ». Ensemble, ils représentent 2,32 millions d’euros de revenus locatifs. Les loyers et autres conditions restent d’ailleurs pratiquement inchangés pour les nouveaux locataires. La société immobilière bat ainsi en brèche les spéculations selon lesquelles la crise sanitaire pèserait lourdement sur les propriétaires et les loyers seraient sous pression.
Le bailleur demande toujours de l’argent à FNG en faillite pour les mois d’août et de septembre : le propriétaire demande une indemnité d’occupation égale au loyer. Brantano avait payé elle-même le loyer de juillet.