Les bureaux de tabac ne sont plus considérés comme des magasins non essentiels et peuvent donc rouvrir leurs portes. Le gouvernement veut ainsi mettre fin à la concurrence déloyale des supermarchés et des marchands de journaux.
Concurrence déloyale
Au début du confinement, les vendeurs de produits du tabac ont également été contraints de fermer leur commerce. Les marchands de journaux et les supermarchés pouvaient toutefois continuer à vendre ces produits, pour ne pas compromettre le bien-être psychologique de nombreux fumeurs. « Concurrence déloyale », a estimé un bureau de tabac de Baarle-Hertog, présentant son argument devant le gouverneur de la province Anvers, Cathy Berx.
Après consultation avec le fédéral, cette dernière a été claire : « Si d’autres magasins vendent encore des produits du tabac, un bureau de tabac doit pouvoir faire de même. Les produits qui ne sont pas essentiels aux fumeurs doivent être écartés. Je pense aux gadgets ou aux pétards. Il n’existe certes pas tant de magasins de ce genre, on n’en trouve plus qu’à certains endroits. »
En principe, cette règle prévaut sur l’ensemble du territoire national. Il ne s’agit en effet pas d’une décision du gouverneur d’Anvers, mais du gouvernement fédéral.