365 millions de colis livrés chaque année ont un impact social important. Pour réduire cet impact, les détaillants belges vont présenter les options de livraison les plus durables dans leurs boutiques en ligne. Vanden Borre et Ava ouvrent la voie.
188 millions d’euros par an
Chaque jour, jusqu’à un million de colis commandés en ligne sont livrés en Belgique. L’impact sur l’environnement et la société est énorme : pensez aux émissions de CO, à la pollution de l’air, à la pollution sonore, aux embouteillages, aux dommages causés à l’infrastructure… Par conséquent, les coûts sociaux s’élèvent à 188 millions d’euros par an, soit un demi euro par colis, a calculé la VUB. Le choix de l’option la plus durable pourrait réduire cet impact de 21 %, écrit De Standaard.
En collaboration avec Comeos et VIL, l’université a développé un nouvel outil de calcul qui cartographie l’impact de la livraison de colis. Smartdrop montre aux commerçants quelle option de livraison entre le centre de distribution et le consommateur est la plus durable. L’outil tient compte du véhicule utilisé et des conditions de circulation locales, de sorte que le résultat peut varier selon le code postal et le commerçant. À l’avenir, l’outil pourrait même calculer l’option de livraison la plus durable au niveau de la rue.
Lancement cette année
Les détaillants peuvent intégrer l’outil Smartdrop dans leur boutique en ligne : de cette manière, les consommateurs verront quelle option de livraison est la plus durable lorsqu’ils effectuent leur achat, mais ils continueront à faire le choix final eux-mêmes. Cette année, les premières applications seront visibles dans les boutiques en ligne belges : Vanden Borre et Ava seront les premiers à l’utiliser, suivis plus tard par Decathlon, Dreamland et Ici Paris XL. L’objectif est qu’à terme, tous les détaillants se joignent au projet afin de sensibiliser les acheteurs.
Selon une enquête réalisée par Comeos auprès de 2 500 Belges, 45 % des acheteurs souhaitent minimiser l’impact de leur livraison. 59 % sont prêts à attendre plus longtemps leur colis. 20 % sont prêts à payer plus cher, et même plus de 33 % chez les jeunes.