Le chiffre d’affaires total de l’e-commerce en Belgique a augmenté de quelque 18% l’année dernière pour atteindre 12,1 milliards d’euros. Autre preuve qu’acheter en ligne est devenu une habitude régulière : les Belges commandent de plus en plus souvent en déplacement, sur leurs smartphones.
Reprise
Après une contraction de 10% en 2020 en raison de la pandémie, le chiffre d’affaires de l’e-commerce en Belgique s’est nettement redressé l’année dernière, selon les nouveaux chiffres de l’organisation sectorielle BeCommerce. À 12,1 milliards d’euros, les ventes en ligne ont progressé de 18% par rapport à 2020, mais aussi de 6% par rapport à 2019 : une nouvelle année record.
L’organisation a recensé pas moins de 168 millions d’achats en ligne, 35% de plus qu’en 2020. En moyenne, les consommateurs belges ont effectué vingt achats en ligne l’année dernière, pour un montant total de 1 445 euros. C’est 250 euros de plus qu’en 2020.
Mode et détente
La mode, les jeux et les divertissements se sont montrés très performants ; les articles ménagers, l’électro et les ordinateurs sont en légère baisse, tout comme les articles Home & Garden. Le secteur des services reste également à la traîne : les achats de tickets pour des voyages et des événements sont en hausse, mais n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant la pandémie.
Si les Belges utilisent encore l’ordinateur portable pour la plupart de leurs achats en ligne, le smartphone a le vent en poupe et représente déjà 17% des achats. Les consommateurs sont donc de plus en plus susceptibles d’effectuer des achats impulsifs ou en déplacement sur Internet. Les obstacles disparaissent, acheter en ligne devient une habitude.
Boutiques locales
Il y a quelques semaines, SafeShops.be, l’association belge de l’e-commerce, avait publié les résultats des webshops belges : leur chiffre d’affaires a connu une croissance spectaculaire de plus d’un tiers l’an dernier, nettement plus soutenue que celle du marché total.
Cela semble indiquer que les Belges achètent davantage en ligne dans des boutiques locales – bien qu’il faille nuancer ce chiffre, puisqu’il inclut également les achats effectués par des étrangers dans des boutiques en ligne belges.