En période de crise du pouvoir d’achat, les Belges se tournent vers le folder publicitaire pour comparer les prix et trouver l’inspiration. Les folders des supermarchés sont particulièrement populaires. Le prospectus numérique gagne en popularité.
Comparer les offres
90 % des Belges continuent d’utiliser fidèlement le folder papier, selon la Door to Door Impact Survey de Profacts, réalisée à la demande de BD Media. 61 % des Belges consultent les folders tant sur papier que sous forme numérique, contre à peine la moitié il y a cinq ans. De plus, 8 sur 10 le font de manière quasi hebdomadaire et prennent beaucoup de temps : 21 minutes par semaine en moyenne. L’année dernière, le chiffre était de 18 minutes, ce qui signifie que le folder est lu de manière plus intensive.
Selon Leen Dehantschutter, directrice chez BD Media, l’explication est simple : « Les consommateurs veulent comparer les prix pour rédiger leurs listes de courses et, par extension, planifier leurs achats. Les folders représentent le média idéal, car vous pouvez facilement – littéralement – mettre les offres côte à côte. » 7 lecteurs sur 10 utilisent ce support pour comparer les prix. « Les folders soutiennent donc le pouvoir d’achat. Un sondage de Deloitte montre que les consommateurs peuvent économiser en moyenne 20 % lorsqu’ils suivent les promotions des folders publicitaires. »
Promotions sur papier
Le folder de supermarché est de loin le plus populaire : 3 lecteurs sur 4 regardent les promotions à peu près à chaque fois. Les folders ne servent pas seulement à comparer les prix et les offres, ils ont aussi une fonction d’inspiration : 56% des lecteurs s’inspirent, 57% veulent s’informer sur l’offre du marché. Le fait que les promotions soient littéralement sur papier est un atout, selon M. Dehantschutter : « Cela représente une grande sécurité pour les consommateurs. Souvent, ils apportent le folder en magasin. »
Les Belges sont plus enclins à faire d’abord des recherches en ligne puis à acheter dans des magasins physiques (72 %) que l’inverse (40 %). Deux fois plus d’acheteurs disent être influencés par leurs amis ou leur famille (35 %) que par les médias sociaux (18 %). Trois consommateurs sur quatre recherchent l’offre la moins chère, car nombre d’entre eux achètent presque exclusivement des produits en promotion.