Wibra a été poursuivie en justice par Lego pour avoir vendu des fleurs en plastique jugées trop semblables aux produits du fabricant de jouets. Les stocks ont été retirés des magasins, mais cela ne suffit pas à Lego.
Sous le choc
Wibra avait acheté des boîtes de blocs de construction en plastique en Chine pour fabriquer des fleurs. Or, celles-ci seraient trop semblables aux produits dont Lego détient les droits. Le fabricant de jouets a donc assigné le discounter en justice. Lego réclame une astreinte de 500 euros par boîte retrouvée dans les magasins, veut connaître l’identité du fournisseur et demande également la destruction de l’ensemble du stock.
Wibra a immédiatement retiré les boîtes de tous les magasins et s’est dit très choqué par cette affaire. « On part du principe qu’il n’y a pas de droits d’autrui sur ces boîtes et qu’elles n’ont pas été contrefaites », a déclaré Wim Smit, directeur commercial, à De Telegraaf. Le détaillant préfère donner les produits à un hôpital plutôt que de les détruire. Le tribunal se prononcera le 13 novembre.