Selon Locatus, le taux d’inoccupation des locaux commerciaux en Belgique a légèrement augmenté et s’élève à 9,6%, et ce malgré la disparition de 1.549 magasins. Actuellement plus de 20.000 cellules commerciales sont vacantes sur un total de 209.329.
100.000 m² de surface commerciale supplémentaire
Il y a un an 9,4% des espaces commerciaux étaient vacants, soit près de 20.000 magasins. Actuellement le taux d’inoccupation en Flandre est de 9%, à Bruxelles de 10% et en Wallonie de 11%. Les cinq branches les plus touchées par l’inoccupation sont les cafés, les boutiques de mode féminine, les restaurants, les salon de coiffure et les supérettes.
Malgré ces espaces commerciaux vacants, la surface commerciale totale a augmenté de 100.000 m² en 2016, alors qu’en 2015 elle avait déjà augmenté de 150.000 m². Ces dix dernières années il s’est ajouté pas moins de 3 millions de m² de surface commerciale en Belgique.
Inoccupation structurelle
L’inoccupation structurelle en particulier continue à poser problème : le nombre d’espaces vacants depuis plus de trois ans augmente dans toutes les régions. En ce moment ce nombre a quasi doublé par rapport à 2012.
Avec 15% les grands noyaux commerciaux affichent le taux d’inoccupation le plus élevé. Pour les espaces commerciaux isolés et les magasins en périphérie le pourcentage de magasins vacants est de 6% et pour les centres commerciaux couverts de 5,6%.
Trop de constructions neuves
Selon Locatus, la cause de l’inoccupation en Belgique est simple : les constructions neuves inondent le marché. Pour compenser ce nombre croissant de bâtiments neufs, d’autres locaux commerciaux devraient fermer, afin de rééquilibrer la situation, ce qui n’est pas le cas. Par conséquent le nombre de magasins et de m² vacants augmentent pour la dixième année consécutive.
La croissance du taux d’inoccupation contraint bon nombre de villes et de communes à prendre des initiatives pour remédier à ce problème. Ainsi la province de Flandre Orientale a accordé pour près de 130.000 euros de subsides pour le financement de projets retail, dont une grande partie vise à solutionner le problème de l’inoccupation.