Dans un appel conjoint, les locataires et les bailleurs ont demandé la réouverture des magasins physiques le 28 novembre. Ils exhortent également le gouvernement à mettre en place des mesures de soutien (fiscal) supplémentaires.
L’exemple français
L’initiative est soutenue par le BLSC (Conseil belgo-luxembourgeois du commerce de détail et des centres commerciaux), le BVS (association professionnelle du secteur immobilier), Comeos (fédération du commerce et des services) et le RFB (Retail Forum Belgium). Ils unissent leur voix pour demander en priorité la réouverture des magasins physiques le 28 novembre, sous réserve de règles sanitaires strictes. L’argument principal des organisations est qu’« après le premier confinement, l’ouverture des magasins s’est accompagnée d’une nouvelle réduction du nombre de contaminations. » En outre, ils mentionnent la réouverture des magasins en France, prévue dès le 28 novembre.
Ensuite, les quatre fédérations, toujours suivant l’exemple de la France, préconisent un crédit d’impôt facultatif remboursable de 50 % du loyer exonéré pour les magasins qui ont souffert financièrement pendant la période de fermeture obligatoire. Le bailleur renoncerait alors à 2/3 du loyer pendant la période de fermeture obligatoire. De cette manière, le coût économique de cette mesure serait partagé équitablement entre le gouvernement, le locataire et le bailleur, chacun d’eux en assumant un tiers.
Période cruciale de fin d’année
Pour finir, les promoteurs demandent des mesures de soutien supplémentaires pour le secteur de la vente au détail afin de sauver l’importante période de fin d’année. Ils espèrent ainsi une flexibilité maximale dans les opérations commerciales en décembre 2020 et janvier 2021, afin de répartir au mieux les clients. En outre, ils demandent une exonération de la taxe foncière, des taxes d’inoccupation et de toutes les taxes commerciales locales pour 2020.
Début de semaine, les grands distributeurs ont déjà demandé une exonération du loyer. Les propriétaires ont donc choisi de se joindre à cette revendication. Lors du premier confinement, un appel similaire avait déjà été lancé par les quatre fédérations, mais le gouvernement n’y avait pas donné suite.