Samedi dernier Ace & Tate a ouvert une deuxième succursale anversoise dans la célèbre Schuttershofstraat. Détail étonnant : pour l’aménagement intérieur le lunettier a utilisé des déchets plastiques recyclés.
Déchets anversois
Le nouveau magasin est revêtu de grands panneaux (80×80 cm), fabriqués à partir de déchets plastiques. Pour ce faire Ace & Tate a fait appel à l’entreprise Plasticiet de Rotterdam, qui a collecté et traité environ une tonne de déchets plastiques provenant d’Anvers. Les panneaux recouvrent les comptoirs et les parois du magasin. « Ils sont parvenus à mettre la main sur une multitude d’objets en plastique à Anvers, utilisés entre autres par les ménages anversois », explique Isabel Dingle d’Ace & Tate au journal GVA.
La chaîne de lunetteries multiplie les efforts afin de réduire son empreinte écologique, mais n’est pas encore une entreprise durable. « Nous voulons être un moteur pour un changement positif et espérons à terme pouvoir rendre l’industrie des lunettes plus durable, », souligne Dingle. En Allemagne par exemple Ace & Tate a collaboré avec le designer Boris de Beijer, qui a transformé des matériaux résiduels de lunettes en blocs de merchandising.
Lors de l’aménagement de son premier magasin suisse la chaîne avait déjà eu recours aux services de Plasticiet. « La mission de cette entreprise de Rottedam est d’arrêter le flux de déchets plastiques et de l’utiliser comme brique de construction pour l’avenir. Cela rejoint notre objectif. Le nouveau magasin anversois hisse notre mission vers un niveau supérieur. » Ace & Tate compte déjà plus de cinquante magasins dans dix pays européens.