Le chiffre d’affaires du groupe érotique EQOM, holding d’EasyToys et de Pabo, a doublé l’an dernier. La société n’a pas seulement attiré davantage de clients, elle a également acquis d’autres entreprises.
Demande en forte hausse
Que font les gens quand il y a une pandémie mondiale et que tout le monde reste chez lui ? La holding érotique EQOM connaît la réponse. La société mère d’EasyToys, Pabo et Beate Uhse a séduit près de 400 000 nouveaux clients en 2021, alors que le groupe avait déjà atteint 1 million d’Européens en 2020. Le chiffre d’affaires a ainsi doublé pour atteindre 212 millions d’euros, rapporte De Telegraaf.
EQOM a également été très active sur le marché des acquisitions. Le groupe a racheté la chaîne de magasins Christine le Duc et a repris le détaillant norvégien de produits érotiques Kondomeriet. Mais tout ne s’est pas déroulé sans heurts : comme la production de jouets sexuels se fait principalement en Chine, l’entreprise a dû faire face à une succession de problèmes d’approvisionnement. D’abord, une usine a été fermée à cause du Covid, puis il y a eu la pénurie de conteneurs maritimes et enfin le blocus du canal de Suez a mis de nombreux clients en attente.
Cette année encore, le groupe craint des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, car de plus en plus de villes chinoises sont en lockdown. En même temps, la demande continue d’augmenter, de sorte que l’entreprise compte sur une nouvelle croissance. « Nous voulons être non seulement le leader du marché européen en 2025, mais aussi un acteur mondial avec un chiffre d’affaires total d’un demi-milliard d’euros », a précédemment déclaré Eric Idema, président d’EQOM.