La menace d’une éventuelle épidémie de coronavirus en Chine a provoqué une onde de choc sur les marchés européens des produits de luxe. À l’approche du Nouvel An chinois, le coronavirus peut lourdement amputer le chiffre d’affaires de ces marques.
15 milliards de dollars
Mardi dernier, le cours des actions de presque toutes les marques de luxe,comme LVMH, Richemont, Kering et Burberry, a baissé de 1,9 à 3%. Au cours des premières heures de cotation, les actions avaient chuté d’environ 4%, entrainant la perte d’approximativement 15 milliards de dollars (13,5 milliards d’euros) de capitalisation boursière pour l’ensemble du secteur.
Le marché chinois représente 35% des ventes mondiales de produits de luxe et a alimenté 90% de la croissance de ce marché l’année dernière, a déclaré Reuters en se basant sur les chiffres de Bain & Company. Cela montre l’impact qu’une crise (sanitaire) en Chine pourrait avoir sur le chiffre d’affaires des marques de luxe européennes. Selon les derniers rapports, le coronavirus a déjà fait au moins dix-sept victimes et a infecté 633 personnes. Afin de contenir le virus, les autorités chinoises ont pour l’instant mis trois villes en quarantaine, écrit De Standaard.
L’apparition du virus n’aurait pas pu tomber plus mal. Ce week-end, les Chinois célèbrent le Nouvel An. C’est le début d’une période d’une semaine de vacances et de festivités qui, traditionnellement, constitue un pic pour le secteur du commerce de détail.