On sait que la pandémie a donné un coup de fouet aux ventes en ligne. Mais un nouveau rapport de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) donne désormais des chiffres.
Corée du Sud
Selon l’organisation des Nations unies qui se base sur les dépenses effectuées dans sept grands pays, la part de l’e-commerce dans le total des dépenses au détail a bondi de 16 à 19%. Les restrictions sanitaires ont nettement augmenté la demande en ligne de biens physiques, alors que les dépenses totales ont diminué de 1% dans le commerce de détail. Dans ces grands pays, l’e-commerce a gagné 22,4% à 2 496 milliards de dollars (2 071 milliards d’euros). En termes relatifs, la Corée du Sud est la championne du monde de l’e-commerce : ce sont les Sud-Coréens qui ont dépensé le plus en ligne par rapport au total des dépenses au détail (25,9%).
Sans surprise, les plus grands retailers en ligne du monde sont chinois et américains. Alibaba, l’empire de Jack Ma, reste numéro un avec un chiffre d’affaires de 1 145 milliards de dollars (950 milliards d’euros) l’année dernière. Il est suivi de loin par Amazon. La plus forte progression est cependant à mettre à l’actif de Shopify dont le chiffre d’affaires a presque doublé. Les plates-formes axées sur les voyages comme Expedia et Booking ont été les plus impactées par la pandémie et disparaissent du top 10.
B2B
Mais le commerce de détail en ligne (B2C) ne représente qu’une fraction de l’e-commerce total. En 2019 – les chiffres pour 2020 ne sont pas encore connus –, les dépenses en ligne totales ont atteint 26 673 milliards de dollars (22 135 milliards d’euros). Plus de 80% de ce montant est imputable aux transactions interentreprises.