Au premier trimestre 2022, les Belges ont dépensé environ 30 % de plus en ligne. La majeure partie de cette augmentation est due à la reprise du secteur des voyages et de l’événementiel. Le secteur alimentaire suit également une courbe ascendante.
Vacances à forfait : dépenses multipliées par trois
Au cours des trois premiers mois de l’année, les consommateurs belges ont dépensé en moyenne 521 euros en ligne. Il s’agit d’un autre montant record : cela signifie que les consommateurs dépensent désormais un euro sur quatre en ligne. Le chiffre d’affaires trimestriel total en ligne a atteint 3,69 milliard d’euros, soit une augmentation de 30 % par rapport à la même période l’année dernière. Par achat, les Belges ont dépensé en moyenne 85 euros, pour un total de 43,2 millions d’achats. Ces chiffres proviennent du BeCommerce Market Monitor.
Cette forte croissance s’explique en grande partie par la reprise du secteur des voyages et de l’événementiel après deux années d’arrêt en raison des restrictions liées à la pandémie : au premier trimestre 2022, les Belges ont dépensé 1,7 milliard d’euros en services en ligne, ce qui correspond à une multiplication par deux. Pour les vacances à forfait, les dépenses ont même plus que triplé.
Consommateurs soucieux du prix
« Après deux années perdues, les consommateurs optent à nouveau résolument pour les expériences ce printemps et cet été », déclare Sofie Geeroms, directrice de BeCommerce. « Parallèlement, les consommateurs sont également conscients de l’inflation et de la hausse des prix et se soucient davantage des prix lorsqu’ils achètent en ligne, recherchant des produits essentiels. Les vêtements, les chaussures et les produits alimentaires, en particulier, continuent de gagner du terrain. »
La croissance la plus frappante est celle du secteur alimentaire : 4,2 % des dépenses alimentaires sont aujourd’hui réalisées en ligne. Toutefois, ce pourcentage est encore très faible par rapport au secteur de la mode : quatre vêtements sur dix sont achetés en ligne, une proportion qui atteint un article sur quatre pour les chaussures. « En raison de l’inflation croissante, les consommateurs sont plus que jamais soucieux du prix : le prix du produit, mais aussi progressivement le prix des déplacements », estime Geeroms.