Apprendre d’Ahold
A peine nommé CEO en juin 2014, Knoops a dû annoncer la plus vaste réorganisation jamais envisagée par Delhaize. A l’époque la chaîne évoquait la concurrence avec Albert Heijn, alors que quelques mois plus tard une fusion entre les deux entreprises semblait se préparer. Ce revirement n’avait pas manqué de susciter de vives réactions auprès du personnel et des syndicats. Toutefois aujourd’hui le calme semble en grande partie revenu, estime Knoops.
« L’avenir est assuré, car nous pouvons à nouveau investir », explique Knoops dans une interview accordée au journal De Tijd. Des investissements sont prévus dans l’e-commerce, où de nouveaux concepts comme HelloFresh commencent à conquérir le marché. Aux dires de Knoops, la chaîne pour l’instant n’a pas encore de projets concrets concernant des colis-repas, mais cela pourrait changer après la fusion : « C’est l’un des domaines dans lequel nous avons un maximum à apprendre d’Ahold. J’ai l’impression que sur ce terrain qu’ils sont plus avancés que nous. Nous apprendrons tout ce qu’il y a à apprendre. »
L’avenir est assuré, même après la fusion
Par ailleurs Knoops affirme que l’avenir de Delhaize Belgique sera assuré, même après la fusion : « « Tant Ahold que Delhaize ont une politique de marques locales. En Belgique Delhaize restera la marque leader locale. Quant à l’avenir des magasins belges d’Albert Heijn, il appartient aux autorités de la concurrence de trancher. »
Knoops explique également pourquoi l’enseigne déficitaire Red Market n’a pas été concernée par la restructuration : « Nous n’ouvrirons plus de nouveaux magasins Red Market, mais les treize magasins existants resteront ouverts. Ils représentent le département Research & Development, qui jusque-là manquait à Delhaize. C’est comme un laboratoire où l’on peut tester des choses, qui par la suite s’avèrent des réussites commerciales. »