Des dépenses légèrement supérieures, malgré la crise
Durant la semaine du 25 novembre au 1e décembre, la banque ING a mené une enquête auprès des utilisateurs de son site Home Bank leur demandant combien ils dépensaient en jouets et friandises pour la Saint-Nicolas. Parmi les 14.325 répondants, 59% indiquent dépenser moins de 50 euros par (petit-) enfant, 31% de 50 à 100 euros et 10% plus de 100 euros.
En 2011 ING avait déjà posé cette même question. A l’époque le budget semblait un peu moins élevé : 63% consacraient moins de 50 euros à la Saint Nicolas, alors que 26% dépensaient de 50 à 100 euros.
Pourtant aujourd’hui la confiance des consommateurs et des détaillants n’est guère meilleure qu’en 2011. Selon ING « cette situation est due au fait qu’en 2010 et en 2011, nous avons connu un regain de confiance en supposant que les effets de la crise de 2008 seraient rapidement dissipés. Mais a posteriori, on constate qu’à l’époque, la crise de l’euro ne faisait que commencer. Ce qui s’est traduit en 2012 par une deuxième récession dans la zone euro, avec pour corollaire une dégradation des perspectives économiques. Ce n’est que depuis le milieu de cette année que les indices de confiance commencent à se redresser, enregistrant même des hausses spectaculaires en glissement mensuel. »
Ceci explique peut-être la légère hausse du budget de la Saint-Nicolas, bien que les économistes d’ING restent prudents dans leurs conclusions : « Si la confiance économique continue de s’améliorer en 2014, notre enquête de l’an prochain apportera une réponse définitive à cette question. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure