Le coronavirus a profondément bouleversé les rapports entre ce que nous achetons en ligne et hors ligne. C’est ce qui ressort une fois encore d’une nouvelle enquête de Comeos.
Glissement
L’enquête a été menée le mois dernier auprès de 2 200 personnes. Le constat le plus frappant est qu’une majorité de Belges achètent désormais principalement leurs vêtements en ligne. Mais le e-commerce progresse également à vitesse grand V dans d’autres secteurs : désormais, nous effectuons 49 % de nos achats de produits électroniques sur internet. Pour la nourriture et les boissons, nous préférons toujours largement les magasins physiques mais, là aussi, on constate une évolution manifeste.
L’étude a également examiné les motivations qui poussent les acheteurs à revenir dans les magasins physiques. Il ressort que le nombre de contaminations est un facteur déterminant. « Les clients ne délaissent pas les magasins à cause de mesures telles qu’une limite de temps ou l’obligation de faire ses achats seul, non, tout dépend du COVID, en particulier du nombre du contaminations », a déclaré la fédération du commerce.
Des achats en toute sécurité
Le prix et la gamme de produits influencent bien entendu le choix du magasin. Mais dans le contexte du COVID, faire ses achats en toute sécurité est devenu une priorité. Pour bon nombre de clients, la sécurité prime actuellement sur la présence d’un parking à proximité.
Enfin, beaucoup de consommateurs pensent qu’ils dépenseront plus d’argent et feront plus de shopping après le coronavirus. Une majorité prévoit de dépenser davantage dans les bars et les restaurants. Près de 30 % des répondants vont également recommencer à acheter davantage de vêtements.