Neuf détaillants sur dix ont connu une augmentation de la fraude aux retours au cours des 12 derniers mois. Pour 100 euros d’articles retournés, les commerçants perdent plus de 10 euros. Mais peuvent-ils l’éviter ?
Le plus grand défi en ligne
Les clients qui tentent de retourner des articles non éligibles (51 %) constituent le type de fraude/abus de politique le plus courant, suivi par les contestations de qualité (45 %) et le « wardrobing » (35 %), qui implique qu’un client renvoie un article après l’avoir porté ou utilisé.
Les détaillants interrogées estiment que la principale raison pour laquelle les consommateurs se livrent à la fraude au retour est le climat économique actuel, les clients essayant d’abuser des politiques de retour pour améliorer leur propre situation financière (55 %). Parmi les autres facteurs, citons l’intention de n’utiliser les articles que temporairement (37 %) et l’insatisfaction quant à la qualité du produit (25 %).