(mis à jour) La Commission européenne somme Temu à rendre des comptes : la boutique en ligne chinoise est soupçonnée de ne pas lutter suffisamment contre la vente de produits de contrefaçon ou dangereux.
Produits contrefaits et dangereux
Temu doit aller s’expliquer à Bruxelles : la Commission européenne demande des éclaircissements sur les mesures prises par le géant chinois de l’e-commerce pour lutter contre la vente de produits illégaux. En effet, la plateforme chinoise est soupçonnée de ne pas en faire assez pour empêcher la vente de produits contrefaits et potentiellement dangereux. Des questions ont également été soulevées concernant la protection des droits des consommateurs et des données personnelles.
En mai, ce sont plusieurs organisations européennes de consommateurs qui ont tiré la sonnette d’alarme : elles ont accusé la place de marché d’utiliser des techniques illégales et manipulatrices. Plusieurs États membres ont également demandé à la Commission européenne de surveiller de près Temu dans le cadre de la loi sur les services numériques. Temu a jusqu’au 21 octobre pour répondre aux questions.
Si la boutique en ligne ne fournit pas d’explications suffisantes ou si des violations sont constatées, une enquête formelle et des sanctions pourraient suivre. Temu affirme coopérer avec la Commission européenne et aurait déjà pris plusieurs mesures à la suite de plaintes antérieures concernant la sécurité des consommateurs : « Nous continuons d’affiner nos pratiques dans le cadre de la loi sur les services numériques. La sécurité des consommateurs est une priorité absolue, et nous accueillons favorablement les retours de toutes les parties prenantes alors que nous nous efforçons de fournir à nos consommateurs l’accès à des produits de qualité à des prix abordables. »