La Belgique gagne deux places
1. Hong Kong
2. Irlande
3. Singapour
4. Belgique
5. Suède
6. Danemark
7. Pays-Bas
8. Suisse
9. Finlande
10. Hongrie
Avec son indice de globalisation Ernst & Young mesure l’ouverture des 60 plus grandes économies mondiales sur base de cinq critères : l’ouverture au commerce international, les mouvements de capitaux , les échanges de technologies, la mobilité de la main-d’œuvre et l’intégration culturelle. La Belgique s’est améliorée pour quasi tous ces critères, notamment parce que notre pays l’année dernière a attiré un certain nombre de grands investissements. Seule l’intégration culturelle est moins bien cotée pour notre pays, bien qu’au-delà de la moyenne des pays étudiés.
« La Belgique s’est toujours très bien positionnée dans l’indice de globalisation, ce qui est logique au vu de la taille de notre pays et de l’importance de l’exportation et des investissements étrangers en Belgique pour notre prospérité et notre économie. Mais cela signifie aussi que les perspectives économiques belges dépendent dans une large mesure de l’évolution de la situation mondiale », commente Rudi Braes, managing partner d’Ernst & Young Belgique.
La moitié de chefs d’entreprise craignent une nouvelle récession
L’étude comporte à la fois de bonnes et de mauvaises nouvelles. La bonne nouvelle étant que les grandes économies, malgré un creux en 2009, poursuivent leur globalisation. La moitié des chefs d’entreprise interrogés pensent que fin 2012 l’économie subira à nouveau une récession. « Mauvaise nouvelle pour une petite économie ouverte comme celle de la Belgique, car elle dépend largement des développements macroéconomiques sur lesquels elle n’a que peu ou pas de prise », selon Ernst & Young.
A noter que 46% des participants pensent que la Chine connaîtra un repli économique dramatique dans les cinq années à venir et un tiers pense qu’il en sera de même pour l’Inde et le Brésil. Par ailleurs 90% des répondants craignent une progression du protectionnisme. «Le climat économique houleux et les déficits publics béants poussent de plus en plus les dirigeants politiques à adopter une approche protectionniste », poursuit Rudi Braes.
Changement du modèle opérationnel pour les pays émergents
Trois quarts des chefs d’entreprise interrogés continuent à viser les pays émergents dans leurs perspectives de croissance. Mais la stratégie adoptée est différente : la concurrence vient de plus en plus de nouveaux acteurs apparus sur ces marchés locaux. « Etre présent sur les marchés en expansion avec des processus globaux standardisés ne suffit plus. Il est crucial de trouver le bon équilibre entre la connaissance locale et la coordination mondiale pour réussir » , avertit Ernst & Young.
Traduit par Marie-Noëlle Masure