La société belge de e-commerce Kazidomi, spécialisée dans la vente de produits Bio, tire l’essentiel de ses revenus de la France. Emna Everard, PDG, s’exprime sur la stratégie de croissance et les futurs projets.
L’accent est mis sur les produits sains
Kazidomi a été fondée en 2016 par Emna Everard et Alain Etienne. La plateforme de e-commerce emploie aujourd’hui 25 salariés en France et en Belgique. La gamme se compose d’environ 3 500 références saines, durables et biologiques : cosmétiques, compléments alimentaires et produits d’entretien. « L’idée est que le client puisse retrouver tout ce qu’il achète en supermarché, sauf le frais », explique Everard au LSA. La société ne commercialise que des produits sains. L’entreprise fait appel à des experts en nutrition et en dermatologie pour approuver ou non l’intégration d’un article sur la boutique en ligne. « Typiquement, nous n’allons pas accepter de sucres raffinés, ni de conservateurs », ajoute-t-elle.
Environ un an après sa création, Kazidomi a introduit un système d’abonnement. La carte de fidélité coûte 100 euros par an et donne accès à des réductions sur toute la gamme. « Contrairement au retail classique, qui prend une marge sur chaque produit vendu, chez nous, les marges sont effectuées sur la vente d’abonnements qui permet de financer nos coûts logistiques », explique Mme. Everard. Un gros travail (et un important budget marketing) a été nécessaire pour convaincre les clients du concept.
Mais Kazidomi compte tout de même quelque 10 000 abonnés. « D’ailleurs 80 % de nos 10 000 abonnés se trouvent dans l’Hexagone. C’est notre plus gros marché. Vient ensuite la Belgique, avec une dizaine de pourcent. » L’entreprise compte également des clients aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg et en Suisse. Le centre logistique est situé à Vilvorde, avec un entrepôt de 2 000 m².
Actuellement, Kazidomi ne réalise pas encore de bénéfices. Au départ, l’objectif était d’atteindre la rentabilité en 2019, mais pour le moment, la croissance est la priorité de la société. Le chiffre d’affaires est passé de 250 000 euros en 2017 à 4 millions d’euros l’année dernière. L’entreprise veut être rentable dans deux ans.