John Lewis supprime 1 500 emplois à son siège. Les licenciements s’inscrivent dans un grand plan d’économies mis en place afin de permettre à la chaîne britannique de grands magasins de renouer avec les bénéfices.
Efficacité
L’un des objectifs de la réorganisation est de réduire la taille de la direction. Notons que le directeur financier Patrick Lewis, arrière-petit-fils du fondateur John Lewis et seul membre de la famille à encore travailler au sein du groupe, est également su le départ.
Selon le Guardian, l’opération dans son ensemble doit permettre à John Lewis d’économiser environ 300 millions de livres (332 millions d’euros) par an. L’objectif est de gagner en agilité, en flexibilité et en proximité. « Notre plan doit nous permettre de créer une entreprise prospère et durable. Pour y parvenir, nous devons être agiles et capables de répondre à l’évolution des besoins de nos clients », a déclaré la présidente Sharon White.
Fermetures de magasins
John Lewis avait déjà annoncé la fermeture de huit magasins en juillet. Il avait également supprimé 1 300 emplois. La chaîne avait déjà supprimé 75 emplois au siège l’année dernière. De plus, le retailer a récemment décidé de vendre près de la moitié de son magasin phare de Londres pour le convertir en bureaux.
Les chaînes de grands magasins (britanniques) traversent une crise sans précédent et éprouvent les pires difficultés à garder la tête hors de l’eau. Marks & Spencer et Debenhams ont déjà annoncé plusieurs réorganisations majeures. L’obligation pour les grands magasins de se réinventer est également le thème du livre « The Future of Department Stores » publié cette année par RetailDetail.