Hans Van Bylen, CEO belge du groupe allemand Henkel, estime que les mesures protectionnistes envisagées par le président américain Donald Trump auront peu d’impact sur l’entreprise.
L’Asie, important marché de croissance
Dans une interview accordée au journal allemand Handelsblat, Hans Van Bylen précise que la production se fait essentiellement au niveau local, grâce à une cinquantaine de sites de production et environ 8.000 employés aux Etats-Unis. En revanche le CEO estime que la politique protectionniste de Trump aura des conséquences pour le commerce mondial, car le libre-échange est à la base de toute croissance. Pour l’instant Henkel est en train de renforcer son siège principal aux Etats-Unis, qui d’ici peu déménagera à New York. Néanmoins le CEO ne pense pas devoir craindre des sanctions de la part du président Trump.
Outre les Etats-Unis, l’Asie est également un marché important pour Henkel, qui y compte plus de 8.000 employés, répartis sur une centaine de sites. Selon Van Bylen, le potentiel de croissance y demeure énorme, notamment en Chine, malgré le ralentissement de la croissance. A noter qu’en Asie Henkel est davantage axé sur une clientèle industrielle que sur les produits de consommation.
Les ventes en ligne constituent un autre élément important de la stratégie de Henkel : l’objectif visé est de doubler le chiffre d’affaires généré online à 4 milliards d’euros d’ici 2020. En Chine, par exemple, les ventes de produits de soins capillaires via Alibaba rencontrent en grand succès.