Une étude qui porte sur 162 affiches
Sur les 162 affiches analysées par Sofie Thielemans, étudiante à l’Université d’Anvers, 53 étaient en néerlandais, 43 en français et 23 en anglais. Les 23 restantes n’avaient pas légende. “Au centre-ville, mais encore plus à l’est, la surexposition du néerlandais est évidente” constate l’étudiante. “Au nord le français domine alors que dans le sud on peut parler d’équilibre linguistique.” Pour la jeune femme, ce constat va à l’encontre d’un cliché qui voudrait que le nord de la ville se franciserait moins, au contraire du sud et du sud-est.
Le choix d’une langue est dicté par le produit
Dans son étude, Sofie Thielemans note également que le choix de la langue dépend du type produit dont la publicité fait la promotion. C’est ainsi que les affiches qui annoncent des expositions sont les seules pour lesquelles le français domine. Pour les voitures et les services dans les gares, le néerlandais est plus utilisé alors que dans le domaine culturel, c’est l’anglais qui a la préférence des annonceurs. Dans les autres catégories, l’équilibre français néerlandais prévaut.