La première moitié de 2018 fut laborieuse pour le commerce belge, en particulier pour les magasins de mode et d’alimentation, dont les ventes ont diminué. En revanche les pharmaciens et les supermarchés indépendants ont vu leur volume vendu augmenter.
Les consommateurs préfèrent les voyages et les restaurants
Les commerçants belges ont connu un faible premier semestre : le volume vendu a diminué d’en moyenne 4,4% dans les commerces alimentaires spécialisés, tels que les boucheries et les boulangeries, voire même de 4,8% dans les boutiques de mode. Chaque mois les ventes y ont reculé, comparé à l’année auparavant. La fédération sectorielle Mode Unie confirme qu’il s’agit en effet d’une mauvaise saison, bien que dans le secteur de l’habillement les hausses de prix aient en partie compensé le recul des volumes, permettant ainsi de limiter la baisse du chiffre d’affaires, écrit le journal De Standaard sur base de chiffres de Statbel.
Il s’agit d’une tendance persistante, explique Isolde Delanghe de Mode Unie : « Ces dernières années le consommateur semble dépenser moins d’argent en vêtements et ce dans tous les segments de la mode: femmes, hommes et enfants. » Cela s’explique en partie par la concurrence du e-commerce, mais surtout par le fait que les consommateurs « dépensent davantage pour les voyages, les restaurants et l’électronique. »
Durant le premier semestre les volumes vendus ont également réculé dans les commerces alimentaires spécialisés, notamment suite à la fermeture de bon nombre d’entre eux. En revanche les supermarché indépendants affichent de bonnes performances. Les pharamciens et les commerces d’articles médicaux pour leur part ont connu une forte croissance, probablement en raison du vieillisement de la population : durant les six premiers mois de l’année leur volume a augmenté de 3%.