Une journée de détente et/ou efficacité
Les organisations patronales sont unanimes : les soldes d’hiver connaissent un démarrage plus lent que l’an dernier, et ce surtout dans les magasins en dehors du centre-ville, où les clients se font attendre. En revanche les grands centres commerciaux n’ont pas à se plaindre, mais « pour les autres ce début de soldes a été nettement plus calme que dans les grandes rues commerçantes », s’accordent à dire tant l’Unizo que Comeos.
Selon les deux organisations certains consommateurs considèrent « le début des soldes comme une journée de détente. D’abord ils font les soldes, ensuite ils vont manger un bout et si possible ils flânent encore un peu dans la ville ; une combinaison que l’on ne retrouve pas en périphérie. »
Pour d’autres par contre c’est le facteur ‘temps’ qui joue un rôle : « Au début des soldes les chasseurs de bonnes affaires ne pensent qu’à une chose : visiter autant de magasins que possible en un minimum de temps », explique Christine Mattheeuws du Syndicat Neutre pour Indépendants dans le journal Het Nieuwsblad. « S’ils ne trouvent pas ce qu’ils veulent dans un certain magasin, ils traversent la rue pour se rendre dans un autre magasin », sans avoir à prendre leur voiture.
Brantano trouve la solution
Brantano a trouvé la solution pour éviter que le consommateur ne perde son temps : « Durant les soldes, le client ne veut pas faire des efforts pour rien. S’il se rend dans un magasin, il veut être certain d’y trouver sa paire de chaussures favorite », explique le directeur général Stefaan Van Weyenbergh. « Nous leur offrons cette garantie en leur donnant la possibilité de réserver préalablement les articles de leur choix avec une réduction de 10%. Ce système a connu un grand succès, aussi nous sommes satisfaits des soldes. »
Néanmoins les organisations sectorielles sont convaincues que les consommateurs, une fois les premiers jours de soldes passés, trouveront à nouveau le chemin vers les magasins en périphérie pour des achats ciblés d’articles qui leur manquent encore.
Traduction : Marie-Noëlle Masure