En raison de l’avancement des vacances de Noël, plusieurs détaillants risquent de manquer de personnel la dernière semaine avant Noël. La fédération professionnelle Comeos demande des mesures.
Chômage temporaire
L’inquiétude grandit dans le secteur du commerce de détail après que le gouvernement a décidé, fin de la semaine dernière, de faire commencer les vacances de Noël une semaine plus tôt pour les écoles maternelles et primaires. Les parents qui ne disposent pas de garderie peuvent recourir au système de chômage temporaire. Par conséquent, certains magasins et supermarchés risquent de rencontrer des problèmes pendant la semaine cruciale précédant Noël.
De nombreux employés sont déjà absents, chez eux pour maladie ou en quarantaine, à cause de la quatrième vague de la pandémie de coronavirus. La possibilité de demander le chômage temporaire risque d’exacerber la pénurie de personnel. Certains magasins craignent même de devoir fermer temporairement leurs portes.
Garderie prioritaire et jobs étudiants
Tant la fédération professionnelle Comeos que les syndicats redoutent une période de fin d’année difficile pour les détaillants. Dominique Michel, PDG de Comeos, demande une aide supplémentaire pour les magasins : il souhaite tout d’abord que le droit à la garderie prioritaire soit étendu au personnel des magasins essentiels. Actuellement, seuls les parents qui travaillent dans le secteur des soins de santé peuvent y avoir recours.
Michel demande également que les magasins soient autorisés à travailler avec des étudiants pendant la journée. Pendant une semaine scolaire normale, les étudiants ne peuvent normalement travailler qu’à partir de 16 heures, mais Michel estime que la situation est suffisamment urgente pour déroger à cette règle et considérer la semaine précédant les vacances de Noël comme une semaine de vacances. Les magasins et les supermarchés pourraient ainsi également faire appel à des étudiants pour travailler pendant la journée au cours de cette semaine importante.
Delhaize est déjà séduit par la proposition d’employer des étudiants pendant la journée, mais la volonté d’aider est également très forte en interne, déclare le porte-parole, Roel Dekelver, dans De Standaard. « Plus encore que l’année dernière, nous faisons appel au personnel des services de soutien pour venir travailler en magasin. Il y a beaucoup de candidats. »