Tant pour son propre transport vers et depuis les magasins que vers les centres de distribution via les fournisseurs, Colruyt Group va utiliser pleinement les camions électriques et les véhicules à hydrogène.
Un rôle clé pour les transports
Au cours des cinq dernières années, Colruyt Group a réussi à réduire ses émissions de CO2 de 25 %, et d’ici 2030, l’entreprise souhaite réduire ses émissions de 42 % supplémentaires. Le transport joue un rôle clé : un peu plus d’un quart des émissions totales du groupe proviennent de la consommation de carburant de sa propre flotte, soit 23 797 tonnes d’équivalent CO2.
Par conséquent, les véhicules électriques et à hydrogène vert deviendront la norme dans un avenir proche. Le détaillant estime qu’une combinaison de différents carburants alternatifs est essentielle : les inconvénients d’une technologie seront alors compensés par les avantages de l’autre technologie, comme, par exemple, le temps de charge, la possibilité de déploiement et les adaptations de l’infrastructure.
Pionnier
« Nous sommes persuadés que les véhicules électriques peuvent devenir la norme, car ils sont de plus en plus répandus, même dans un contexte professionnel. À côté de l’électrique, l’hydrogène jouera un rôle clé au sein de l’industrie en matière de processus logistiques et d’activités de transport », déclare le PDG Jef Colruyt.
Colruyt Group se considère comme un pionnier : l’entreprise a déjà entamé des recherches sur les camions électriques pour les livraisons silencieuses en 2005, a été la première en Europe à tester des prototypes de poids lourds à l’hydrogène et a testé la livraison silencieuse dans un contexte urbain avec un camion électrique de 44 tonnes. Solucious, le grossiste en services alimentaires du groupe Colruyt, a récemment investi dans cinq camions frigorifiques électriques pour approvisionner les hôpitaux, les points de restauration et les entreprises de Bruxelles.
« Il est temps d’agir »
Mais les ambitions ne s’arrêtent pas là : après tout, quelque 60 000 tonnes d’équivalent CO2 proviennent du transport de marchandises par les sous-traitants, et la part du lion revient au transport de marchandises en amont de la chaîne de valeur, estimé à quelque 600 000 tonnes. Tous les maillons de la chaîne doivent participer à la transition, tant avant qu’après le magasin. Le groupe Colruyt va donc entamer des discussions avec les transporteurs et les fournisseurs tout au long de la chaîne.
« Le climat n’attend pas. Même si, en tant que grand distributeur, notre agenda est rempli de nombreux autres projets. En octobre, le thermomètre affichait encore dix degrés de trop pour la période de l’année. L’été passé a également été très inhabituel. En tant qu’entreprise, il paraît évident que nous devons continuer à investir dans des initiatives bénéfiques pour l’environnement qui contribuent à un meilleur milieu de vie. Il est temps d’agir dans ce domaine », a déclaré Jef Colruyt.