25 cartes rouges
Colruyt accorde une grande importance à la durabilité et la responsabilité sociale de son entreprise. L’année dernière le groupe a dégagé plus de 90.000 euros, afin de financer ces contrôles sociaux auprès de 123 des 248 fournisseurs non européens, chez qui le distributeur a acheté des produits en direct en 2011. Parmi eux 97 ont été contrôlés pour la première fois, les 26 autres pour la deuxième fois.
Quatorze fournisseurs ont refusé de se soumettre à un premier audit et pour onze fabricants les conditions de travail se sont avérées non conformes aux normes. C’est pourquoi Colruyt a décidé de mettre fin immédiatement à la collaboration avec ces 25 entreprises. L’année dernière Colruyt s’était déjà séparé de 27 fabricants asiatiques.
Progrès social insuffisant
La plupart des fabricants, audités pour la deuxième fois, semblaient effectivement avoir fourni des efforts, afin d’améliorer les conditions de travail de leurs salariés. En Chine surtout les heures supplémentaires sont fréquentes, sous payées, voire même non payées. Le groupe appelle donc toutes les parties concernées de la chaîne de commerce, y compris les autorités locales, à fournir des efforts supplémentaires.
Pour ces audits, Colruyt a recours à des bureaux de renom international, qui vérifient dans quelle mesure les usines respectent la législation locale et les conventions de l’Organisation internationale du Travail (OIT) en matière de travail d’enfants, d’horaires, de salaires, de sécurité et de santé.
Le groupe annonce d’ores et déjà que cette année il investira 70.000 euros, afin d’effectuer 90 premiers contrôles et 29 audits de suivi. Tous les nouveaux candidats-fournisseurs seront d’office contrôlés avant une première commande. D’autre part une vingtaine d’audits environnementaux sont également programmés.
Traduit par Marie-Noëlle Masure