‘Buy Back’ : prêt sur gage ou non ?
Cash Converters, acteur majeur sur le marché croissant de l’achat et vente d’articles de seconde main, a été assigné devant le tribunal de commerce de Bruxelles par le Mont-de-Piété, apprend-on dans le journal l’Echo.
Raison de cette assignation en justice : Cash Converters propose l’option ‘Buy Back’, décrite comme suit sur son site web : « Vous avez besoin d’argent pour une courte période. Nous vous proposons de venir nous vendre un objet ; nous vous l’achetons, et vous donnons, en même temps que du cash, une faculté de rachat dont vous seul pouvez faire usage. »
Selon le Mont-de-Piété il s’agit là d’un ‘prêt sur gage’, une pratique illégale, sauf exceptions. L’institution publique exige une astreinte de 5.000 euros par jour si Cash Converters poursuit ce type d’activités. Précédemment l’institution avait déjà déposé une plainte au pénal, mais cette procédure est toujours en cours.
Cash Converters pour sa part estime ne pas avoir enfreint la loi. Selon la chaîne, il s’agit ‘d’une vente a réméré’, une procédure parfaitement légale. L’affaire a été mise en délibéré.