La plateforme en ligne bol.com estime qu’il n’est pas convenable ou raisonnable de faire de la publicité dans le contexte actuel exceptionnel. Le détaillant renonce à toutes ses campagnes publicitaires et souhaite soutenir les commerçants locaux tant aux Pays-Bas qu’en Belgique.
Délai de retour prolongé
La fermeture obligatoire des magasins non essentiels aux Pays-Bas a également un impact considérable pour bol.com. Le détaillant s’attend à ce que les consommateurs fassent encore plus d’achats en ligne, ce qui mettra une pression supplémentaire sur les services de logistique et de livraison. « Dans ce contexte, nous estimons que toutes les formes de publicité ne sont pas convenables ou raisonnables », déclare la société. Le magasin en ligne interrompt donc sans attendre toutes ses campagnes publicitaires aux Pays-Bas et en Belgique, tant à la radio et à la télévision que sur les réseaux sociaux : « Nous donnons une partie de l’espace publicitaire radio et télévision que nous avions déjà acheté à des actions caritatives. Sur la plateforme bol.com, la promotion sera limitée au minimum et nous supprimons notamment nos promotions spéciales du jour. »
Bol.com prend des mesures supplémentaires : les articles essentiels à la lutte contre le coronavirus, tels que le savon pour les mains, les masques buccaux et les articles pour bébé sont traités en priorité, tout comme les cadeaux et les décorations de Noël. Pour les autres articles, la livraison peut prendre plus de temps, et certains ne sont d’ailleurs plus en ligne. En outre, bol.com étend le délai de retour de 14 à 60 jours pour éviter que les clients ne doivent sortir inutilement.
Suivant l’exemple de la Belgique, où bol.com a mis en place le projet winkelindebuurt.bol.com pendant le confinement de novembre pour soutenir les commerçants locaux, le détaillant souhaite lancer une initiative similaire aux Pays-Bas. L’entreprise espère également que les mesures anti-coronavirus annoncées prévoient une exception pour les points de retrait click & collect dans les magasins physiques, afin qu’une partie d’entre eux puisse continuer à opérer en ligne.