Bic, le fabricant français de briquets jetables, stylos bille et rasoirs jetables – entre autres – a connu un premier trimestre moins flamboyant que prévu, obligeant la direction à revoir à la baisse ses prévisions de croissance.
Un chiffre d’affaires de 1,063 milliard d’euros
Sur ces six derniers mois, le chiffre d’affaires de Bic a atteint 1,063 milliard d’euros, en progression de 0,3% par rapport au premier trimestre de l’an dernier. Restant de loin sa principale source de revenu, gagnant 3,3% à 428 millions, sa division ‘papeterie’ a permis à l’entreprise de ne pas plonger dans le rouge. La direction fait d’ailleurs savoir que ses nouveautés pour la rentrée scolaire ont été bien accueillies par les distributeurs
Les briquets jetables continuent, eux aussi, à bien se vendre, progressant de 0,8% pour un chiffre d’affaires de 356,9 millions d’euros. Par contre, les rasoirs jetables éprouvent quelques difficultés, en recul de 4,3% à 236,4 millions d’euros. En cause, les mauvaises performances du marché américain alors qu’en Europe et dans les pays émergents les résultats sont résolument orientés à la hausse.
Bien que le deuxième trimestre ait été meilleur que le premier, la direction a décidé de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour l’ensemble de l’année. “Au vu de la volatilité persistante du marché et des signaux récents d’une baisse de la consommation au Brésil, nous visons cette année une croissance organique nette de 3 à 4%” communique-t-on du côté de Clichy. Quand, il y a trois mois, Bic tablait encore sur une croissance de 5%, les analystes jugeaient cet objectif trop optimiste. L’an dernier, le groupe français a réalisé un chiffre d’affaires de 2,026 milliards d’euros pour un bénéfice net de 249,7 millions d’euros.