Avec des boîtes créatives vendues sous la marque Joybox, AVA veut inciter les familles avec enfants à bricoler ensemble. Un remède contre l’ennui en période de crise sanitaire.
Solution instantanée
En collaboration avec l’agence de publicité anversoise Friendship, AVA lance un nouveau concept : la Joybox, une boîte de bricolage qui permettra aux parents et aux enfants de laisser libre cours à leur créativité à la maison. Chaque boîte contient tous les produits nécessaires, d’une colle adaptée aux pompons colorés pour la touche finale – de quoi occuper un ou deux enfants de trois à douze ans. Quatre boîtes thématiques sont actuellement disponibles. À partir du 13 octobre, elles seront en vente exclusivement en ligne sur le webshop joybox.be. Le concept a été développé par Friendship, Ava prenant en charge la logistique comme les produits et l’assemblage des boîtes.
« L’idée du Joybox est née un dimanche après-midi pluvieux », explique Philippe Blondé, directeur de la création chez Friendship. « Comme la plupart des parents, je veux proposer des occupations créatives à mes enfants, de préférence sans les transformer en zombies addicts aux écrans. Avec Joybox, nous offrons aux parents une solution instantanée : pas de recherche, pas d’aller-retour au magasin de bricolage : tous les produits nécessaires sont livrés à domicile en une seule fois. C’est le HelloFresh du bricolage à la maison. Dans ce cadre, AVA, une entreprise familiale belge qui possède tout le savoir-faire nécessaire en matière de produits de bricolage, était le partenaire rêvé. »
Idées créatives
Le projet correspond parfaitement au positionnement d’AVA, confirment Fay et Koen Van Weddingen (AVA) : « Friendship veut toucher les mamans avec enfants, et c’est notre groupe cible pour la catégorie loisirs. Un segment qui s’est montré très performant pendant et après le confinement : le bricolage est devenu une véritable activité à domicile. Avec Joybox, nous pouvons proposer davantage d’idées créatives à nos clients. Nous tirerons des enseignements des réactions aux premiers thèmes : qu’est-ce qui a plu, qu’est-ce qui a remporté moins de succès ? Nous pourrons ainsi définir la direction que nous allons prendre. »
Pour le retailer, l’exercice est intéressant : l’an dernier, nous avions déjà conçu des boîtes permettant de décorer la table et le sapin de Noël, et elles se sont bien vendues. Et pendant le confinement, nous avons vendu des boxes similaires sans trop de publicité. Nous croyons en ce projet et nous trouvons intéressant de commercialiser ces boîtes séparément de nos magasins AVA. »
Ventes en ligne
AVA avait enregistré une reprise de ses ventes en magasin à la fin du confinement, mais elles se sont à nouveau contractées avec le durcissement des mesures sanitaires et la vague de chaleur. « Nous avons besoin de passer de bons moments en famille et entre amis, et les possibilités sont limitées. » Les gens ne sont pas autorisés à faire la fête, les restaurants et l’événementiel tournent au ralenti, et cela pèse sur les ventes de nappage. Les produits de baptême souffrent aussi : on n’organise plus de grandes cérémonies. « Mais nous ne nous plaignons pas : les segments loisirs et bureaux se portent bien grâce aux nombreux travailleurs à domicile. La rentrée scolaire n’a pas été mauvaise non plus. Les ventes en ligne se maintiennent à un niveau plus élevé qu’avant le confinement. »
Reste à savoir ce qui va se passer à Noël. « Peut-être que les Belges n’organiseront pas de grande fête de Noël avec toute la famille, mais ils feront quelques fêtes en plus petits groupes pour pouvoir quand même en profiter. Il est possible qu’ils veuillent investir dans le confort de leur maison parce qu’ils y passent plus de temps. » Tout cela dans l’espoir que les magasins ne doivent pas fermer à nouveau… « Le gouvernement s’est engagé à ce que les écoles restent ouvertes le plus longtemps possible. J’aurais aimé qu’il fasse la même promesse pour notre secteur. Après tout, il n’y a aucune preuve que les foyers d’épidémie naissent dans les commerces. »