AVA a subi la pandémie de plein fouet : confrontée à la fermeture de l’horeca et à l’interdiction des fêtes, l’entreprise a plongé dans le rouge et enregistré une forte baisse du chiffre d’affaires. Pourtant, les perspectives restent favorables avec une nette reprise en juin.
La pandémie, mais pas de crise
Le retailer belge AVA n’a pas non plus été épargné par la pandémie l’an dernier : l’enseigne de papeterie a vu ses résultats s’effondrer et a essuyé une perte de 3 millions d’euros sur l’exercice 2020. Le chiffre d’affaires s’est contracté à 84 milliards d’euros, contre 101 milliards de dollars l’an dernier. Dans la division B2B, la production a été réduite de moitié, principalement en raison de la longue période de fermeture de l’horeca auquel AVA fournit notamment des serviettes en papier et des sous-verres.
« Le matériel de bureau et de bricolage s’est très bien vendu car les gens sont restés davantage chez eux, mais les ventes au secteur de l’horeca se sont effondrées et les produits pour les fêtes et les baptêmes ont évidemment beaucoup moins bien marché », confirme la codirectrice Fay Van Weddingen.
Mais Fay Van Weddingen souligne que l’entreprise est bien positionnée pour absorber le choc : « Nous sommes une entreprise saine, sans dette. Nous restons optimistes, car la demande était déjà en hausse en juin. C’était une crise sanitaire, mais certainement pas la crise chez AVA. »