En France, le ministère du Travail a rejeté la demande de chômage partiel d’Amazon pour ses six centres de distribution. La demande a été rejetée, car la fermeture des sites concernés est le résultat d’une décision de justice et non d’une diminution de l’activité.
Demande non valable
Jeudi dernier, le géant du commerce électronique a déposé une demande de chômage partiel pour ses 10 000 travailleurs répartis sur 6 centres de distribution. Le gouvernement français vient pourtant de la rejeter, rapporte Les Echos. En effet, la fermeture n’est pas le résultat d’un déclin des activités, mais bien « d’une décision de justice ». Le ministère estime que le régime de chômage partiel n’est pas destiné à cette fin et que, par conséquent, la demande n’est pas valable.
Le 24 avril dernier, la Cour d’appel de Versailles a appuyé la réduction importante des activités que le tribunal de Nanterre avait imposée à Amazon à la mi-avril. La société n’ayant pas respecté les mesures en vigueur durant la crise du Covid-19, les entrepôts français du géant de l’e-commerce n’ont été autorisés qu’à fournir des produits alimentaires, médicaux et d’hygiéniques, sous peine de 100 000 euros d’amende pour chaque infraction constatée.
Énorme amende à la clé
Amazon avait alors décidé de fermer ses six centres de distribution pour une durée indéterminée. L’entreprise estime que ses sites ne mettent pas la sécurité de ses employés en danger, mais ne veut pas prendre le risque d’être condamnée au paiement d’une amende pour avoir commercialisé accidentellement un produit non essentiel.
En attendant, Amazon continue de livrer ses clients français à partir d’autres de ses centres de distribution européens, et ce, malgré les inconvénients que ces opérations entraînent en termes de coûts et de délais de livraison.