Malgré un chiffre d’affaires inférieur aux attentes, le géant américain du web Amazon a enregistré un bénéfice record de 2,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, et ce en grande partie grâce à ses divisions cloud et publicité.
Une épargne fructueuse
Le chiffre d’affaires d’Amazon au deuxième trimestre a beau a avoir progressé de 39% à 52,9 milliards de dollars (45,5 milliards d’euros), il se situe néanmoins légèrement en-deçà des attentes des analystes. Le service cloud a généré 6 milliards de dollars (un peu plus de 5 milliards d’euros, +50%) et la division publicité a, elle aussi, réalisé d’excellentes performances. Amazon dit avoir de hautes espérances pour son assistant virtuel Alexa. Par contre cette fois le groupe ne dit pas un mot sur la star des précédents résultats trimestriels, à savoir Amazon Prime. Malgré l’accent sur les services, les produits continuent de rapporter le plus : 31,8 milliards de dollars, contre 21 milliards de dollars pour les services.
Malgré le chiffre d’affaires légèrement inférieur aux attentes, le bénéfice a atteint 2,2 milliards d’euros, un niveau record qui, selon Bloomberg, s’explique par une épargne accrue. Seul le département recherche et développement a vu son budget augmenter, notamment en raison de gros investissements dans de nouveaux appareils et dans des secteurs tels que les courses et les médicaments. Le directeur financier Brian Olsavsky ajoute que les investissements de l’an dernier dans les entrepôts et l’optimalisation des centres de données ont contribué à la croissance du bénéfice au deuxième trimestre de cette année (l’an dernier le bénéfice au 2ème trimestre s’était limité à ‘seulement’ 197 millions de dollars, soit 170 millions d’euros).
L’avenir aussi s’annonce prometteur : pour le trimestre en cours Amazon s’attend à un bénéfice de 2,4 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros). Les analystes pour leur part son plus prudents et tablent sur 1,28 milliard de dollars, la même prévision que pour le trimestre écoulé. Selon Amazon, le chiffre d’affaires progressera de 54 à 57,5 milliards de dollars (46,5 à 49 milliards d’euros, soit une hausse de 23% à 31%), tandis que les analystes se montrent un rien plus optimistes et prévoient 58 milliards de dollars (près de 50 milliards d’euros).