Neckermann est à la recherche d’un nouveau repreneur dans le cadre d’un « transfert sous autorité de justice ». Wamos, le propriétaire actuel, n’a pas les fonds nécessaires pour honorer la promesse d’augmentation de capital.
Quatre mois de protection
Fin de l’année dernière, le tour opérateur s’est vu octroyé la protection contre ses créanciers. À l’époque, 110 des 119 créanciers avaient approuvé le plan de réorganisation et le propriétaire, Wamos Group, devait injecter 3,5 millions de nouveaux capitaux dans l’entreprise. Mais en l’absence de cette augmentation de capital, la direction a maintenant trouvé une autre solution avec le transfert sous autorité de justice
Cette procédure donne à un mandataire de justice quatre mois pour trouver un repreneur. Pendant cette période, Neckermann est également protégé contre la faillite. Le mandataire de justice peut désormais entamer des négociations avec les parties intéressées, qui veulent reprendre les magasins et le personnel.
« Nous sommes prêts à soutenir le mandataire de justice pour trouver le bon candidat à la reprise », a déclaré le PDG, Laurent Allardin, dans un communiqué de presse. « Nous pouvons maintenant entamer des discussions concrètes avec plusieurs candidats prêts à reprendre Neckermann. Un acteur local en capital-investissement a déjà manifesté son intérêt. Je suis convaincu que nous trouverons rapidement la meilleure solution pour notre personnel, nos magasins et les voyageurs belges. »
Selon Neckermann, les voyageurs ne doivent pas avoir peur de perdre leurs vouchers. Les clients de Neckermann qui veulent réserver un voyage ou qui ont encore un voucher ne doivent pas s’inquiéter, peut-on lire dans le communiqué de presse. La faillite ayant été évitée, les Belges peuvent toujours (re)réserver des voyages ou utiliser des vouchers chez Neckermann.