Les détaillants non alimentaires se retrouvent en grandes difficultés puisqu’ils devront encore rester fermés plusieurs semaines, et le commerce électronique ne leur permet pas de compenser la perte du chiffre d’affaires. C’est pourquoi le secteur préconise d’autoriser le retrait sans contact de commandes, une alternative sûre déjà utilisée dans nos pays voisins.
Une solution sûre
Dans la lutte contre le coronavirus, les magasins non alimentaires doivent encore garder portes closes, ce qui constitue un problème majeur non seulement pour les détaillants concernés, mais aussi pour les consommateurs. Le commerce électronique ne peut en effet répondre qu’à une partie de la demande : la pression au niveau logistique est sans précédent et tous les consommateurs n’ont pas le loisir de pouvoir effectuer leurs commandes par ordinateur. La fédération professionnelle Comeos propose donc d’autoriser les retraits comme alternative sûre : les clients peuvent passer une commande en ligne ou par téléphone, la payer à l’avance et prendre ensuite rendez-vous pour venir la retirer dans un point de collecte. Les détaillants s’engagent à respecter les distances de sécurité et à garantir un retrait sans contact.
« Cela permettrait aux consommateurs de retrouver non seulement un accès limité à certains magasins qui respectent des mesures strictes d’hygiène et de distanciation sociale, mais aussi de les habituer progressivement à la réouverture des magasins. De cette façon, il est possible d’éviter une ruée comme celle qu’ont connue les parcs de recyclage », explique Comeos.
Actuellement, le retrait de commandes est autorisé partout en Europe, même dans les pays durement touchés que sont l’Italie et la France, où le système offre, entre autres, une issue aux chaînes de bricolage et aux magasins de meubles. En ce moment, de nombreuses personnes ont le temps de faire des travaux dans leur maison ou leur jardin, mais éprouvent des difficultés à se procurer le matériel nécessaire. En outre, un certain nombre de détaillants dénoncent le fait que certains magasins de jardinage sont autorisés à rester ouvert et que certains détaillants alimentaires offrent désormais des promotions sur des produits non alimentaires non essentiels. Ils évoquent une « discrimination ».
Le retrait des commandes est également une solution sûre pour la Belgique, souligne Comeos. La fédération partage une courte vidéo sur les réseaux sociaux qui explique clairement le concept.
Click&Collect from Comeos on Vimeo.