2019 fut à nouveau une année de forte croissance pour le groupe de luxe Kering, propriétaire de marques telles que Gucci et Yves Saint Laurent. Toutefois la situation précaire en Chine préoccupe le groupe français.
Amende de 1,25 milliard d’euros en Italie
Kering a vu son chiffre d’affaires grimper de 16,2% à 15,88 milliards d’euros. Sur base comparable la croissance s’est établie à 13,3%. Le chiffre d’affaires du groupe a progressé dans toutes les régions, avec l’Asie en tête (+20,4%), qui reste le moteur de croissance. Les ventes en ligne ont bondi de plus de 22%.
Le résultat opérationnel a augmenté de près d’un cinquième à 4,77 milliards d’euros, alors que les analystes tablaient sur 4,73 milliards d’euros, rapporte le Financial Times. Néanmoins le bénéfice net a chuté de 37,4% : en Italie Kering a écopé d’une amende de 1,25 milliard d’euros suite à un litige fiscal.
Coronavirus
Vu la situation incertaine en Chine, Kering ne donne pas de chiffres concrets quant aux perspectives pour l’année à venir. Toutefois le groupe de luxe dit « garder confiance » en son potentiel de croissance à moyen et long terme. Selon le PDG François-Henri Pinault, il est impossible d’évaluer l’impact du la crise du coronavirus : « Je ne veux pas faire de suppositions …, mais nous prévoyons que les choses reviendront rapidement à la normale une fois la situation d’urgence terminée. Nous voulons être prêts lorsque le redressement commencera. »
Kering a déjà pris diverses mesures depuis le début de la crise, notamment en réattribuant des stocks chinois à d’autres régions et en revoyant les lancements de produits. Environ la moitié des filiales chinoises du groupe de luxe sont temporairement fermées, alors que d’autres ont des horaires d’ouverture limités.