Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et l’homme le plus riche du monde, est plus fortuné que jamais : un an après son divorce, qui fut sans conteste le plus cher de l’histoire, il bat à nouveau son propre record.
Plus riche qu’avant le divorce
Jeff Bezos bat une fois de plus le record de fortune : l’homme fort derrière Amazon vaut désormais 171,6 milliards de dollars (151,5 milliards d’euros). Non seulement il reste en tête de la liste des personnes les plus riches du monde, selon Bloomberg, mais il est aussi parvenu à rattraper la perte subie après son divorce l’année dernière. La fortune de Bezos dépasserait maintenant le produit national brut de la Hongrie ou de l’Algérie, selon le Sunday Times.
En septembre 2018, sa fortune était évaluée à 167,7 milliards de dollars, mais quelques mois plus tard, il avait cédé à sa femme environ un quart de leurs actions communes d’Amazon, dans ce qui allait devenir le divorce le plus cher de l’histoire. Mackenzie Bezos, qui a épousé l’entrepreneur un an avant qu’il ne fonde Amazon, a acquis 4 % des parts de la société et s’est enrichie de 38 milliards de dollars. Elle est aujourd’hui la deuxième femme la plus riche du monde après Françoise Bettencourt, la petite-fille du fondateur de L’Oréal.
Le cours de l’action Amazon s’envole
En mars dernier, MacKenzie Bezos a annoncé avoir signé le Giving Pledge une initiative philanthropique lancée par Bill Gates et Warren Buffett pour encourager les personnes les plus riches du monde à donner la moitié de leur fortune à des œuvres de charité au cours de leur vie. Jeff Bezos n’a pas rejoint le mouvement, mais a tweeté être fier de son ex-épouse. Récemment, Bezos a fait don de 2 milliards de dollars au Bezos Day One Fund pour lutter contre le sans-abrisme et améliorer les possibilités d’éducation des enfants défavorisés.
Jeff Bezos possédant quelque 57 millions d’actions d’Amazon (soit 12 % de la société), sa richesse dépend fortement du cours de l’action du détaillant en ligne. Ce cours atteint actuellement son apogée grâce à la demande accrue en commerce électronique depuis la pandémie de coronavirus et aux efforts de l’entreprise pour continuer à fonctionner pendant la crise sanitaire. Et cela, malgré les nombreuses critiques émises par les syndicats : aussi bien aux États-Unis qu’en France et en Allemagne, les travailleurs des centres de distributions avaient cessé le travail, estimant que les mesures de sécurité étaient insuffisantes.