Ce samedi à Bruxelles le food market Wolf ouvrira ses portes au grand public. Ce marché couvert, situé dans la rue du Fossé aux Loups, est un concept combinant consommation et achat, qui comprend 17 restaurants, un marché bio et une microbrasserie.
Toutes sortes de plats
Ce projet de marché alimentaire couvert avait déjà été annoncé depuis plus d’un an. La salle des guichets de l’ancien siège de la CGER dans la rue du Fossé aux Loups abrite une série de restaurants très divers, notamment Knees to Chin (wraps vietnamien), Dierendonck (viande), Gaufres & Waffles (gaufres bruxelloises) et La Piola (pizzas et pâtes). Les visiteurs y trouveront également un pâtissier, un chocolatier, une microbrasserie et un marché bio. Les plats et boissons se consomment à des tables communes autour d’un bar central, avec une capacité totale de 800 places.
Wolf est une initiative de Thierry Goor, de la famille Haelterman (distributeur de boissons HLS) et du groupe de catering Choux de Bruxelles. « Nous voulons faire de Wolf une véritable destination », explique Sebastiaan Van de Voorde de HLS au journal Het Laatste Nieuws. Il donne pour exemple le Time Out Market de Lisbonne, qui attire des millions de visiteurs par an. « Les gens font un détour pour s’y rendre. C’est aussi notre objectif, d’autant plus que nous nous situons en périphérie de l’hypercentre. Nous visons tant les gens qui travaillent ici, que les touristes et les Bruxellois. »
Consommer & acheter
Le concept offre également de nombreux avantages aux commerçants et aux restaurateurs, surtout en raison du partage de certains coûts. « Le service vaisselle est commun, ils ne doivent pas engager du personnel pour servir à table et ils partagent le marketing. Il faut que ce soit une véritable expérience tant pour eux que pour les visiteurs. Les clients peuvent en effet compter sur une offre alimentaire très large et de qualité. Un concept gagnant-gagnant pour tous. »
A Gand et Anvers des marchés alimentaires similaires n’ont pourtant pas fait long feu : tant le Holy Food Market gantois que le Mercado anversois ont dû fermer leurs portes après moins de deux ans. Toutefois Wolf présente d’importantes différences, souligne Van de Voorde dans le journal De Standaard : « Une partie importante doit encore ouvrir : notre marché alimentaire bio, qui doit générer du passage en dehors des heures de repas. Le concept de Gand nous a appris que seuls des stands où l’on peut consommer ne suffisaient pas pour s’en sortir. » Le complexe comprend en plus 245 appartements, 135 kots d’étudiants et bureaux, qui amèneront également des clients, ajoute Van de Voorde.