Walmart a vendu toutes ses parts dans la plateforme de commerce électronique chinoise JD.com. Le géant américain des hypermarchés cherche à conquérir le marché chinois en solo.
Champion de la logistique
Walmart a été le principal actionnaire de la société chinoise de commerce électronique JD.com pendant huit ans. Pendant cette période, le géant américain de la distribution s’est constitué une participation de 5,19 % dans le rival chinois d’Amazon et d’Alibaba.
Walmart souhaitait ainsi non seulement prendre pied sur le marché asiatique du commerce en ligne, qui connaît une croissance fulgurante, mais aussi tenir son rival Amazon à distance. En outre, JD.com est connu pour ses capacités logistiques avancées, grâce à l’IA et aux entrepôts automatisés : des connaissances dont les Américains pouvaient également bénéficier.
Expansion physique
Or, le géant des hypermarchés a changé de cap : toutes les actions ont été vendues pour 3,74 milliards de dollars, rapporte Reuters. Avec cette somme, Walmart entend se concentrer sur ses propres activités en Chine. L’objectif est d’ouvrir deux fois plus d’entrepôts en Chine pour Sam’s Club (comparable à Makro) et de ne conserver qu’un partenariat commercial avec JD.com.
La vente coïncide avec un fléchissement du marché de la consommation en Chine. La demande et les dépenses diminuent après des années de croissance spectaculaire, tandis que les rivaux Alibaba et Pinduoduo, propriétaire de Temu, ont entamé une guerre des prix féroce qui accentue la pression sur les revenus et les marges. Walmart a néanmoins enregistré une croissance du chiffre d’affaires de 17,7 % en Chine au cours du deuxième trimestre.