La deuxième acquisition de Vandemoortele en une semaine est un coup d’éclat : le groupe alimentaire acquiert le groupe de boulangerie français Délifrance. La division boulangerie atteint ainsi un chiffre d’affaires combiné de près de 2,4 milliards d’euros.
Des ambitions mondiales
En début de semaine, Vandemoortele a annoncé l’acquisition de la division européenne de margarine et de pâtes à tartiner de Bunge afin de renforcer sa présence en Europe centrale et en Scandinavie. Aujourd’hui, l’entreprise conclut un accord encore plus important avec Délifrance.
Délifrance, qui appartenait jusqu’à présent au groupe alimentaire coopératif français Vivescia, a réalisé un chiffre d’affaires de 930 millions d’euros en 2024. Le groupe emploie plus de 3 200 personnes sur 14 sites de production et opère en Europe et en Asie. Ses produits sont destinés aux détaillants, aux chaînes de restauration et aux artisans boulangers.
Leader du marché européen
La branche boulangerie de Vandemoortele, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros l’année dernière, passerait de la quatrième à la première place sur le marché européen grâce à cette acquisition. Au cours des dix-huit derniers mois, le groupe a racheté trois autres entreprises de boulangerie : Dolciaria Acquaviva, Lizzi et la société américaine Banneton. Cette dernière acquisition a également permis au groupe de disposer de sa première installation de production aux États-Unis.
Fait remarquable, Vandemoortele a réussi à acquérir Délifrance, alors que le groupe français de boulangerie avait auparavant mené des négociations exclusives avec la société d’investissement britannique CVC. Les raisons de l’échec de ces négociations n’ont pas été révélées.