La différence entre « à consommer jusqu’au » et « à consommer de préférence avant le » reste source de confusion pour les consommateurs belges. C’est pourquoi la Chambre va voter un projet de loi visant à simplifier l’étiquetage.
Longue durée de conservation
Une proposition de loi est actuellement débattue à la Chambre afin de fixer des dates de conservation plus claires et plus aisées à interpréter dans l’alimentation. La proposition introduite par Anneleen Van Bossuyt (N-VA) a déjà été discutée une première fois en mars. Après qu’elle a réuni une majorité en commission Économie, c’est maintenant au gouvernement fédéral de trouver un accord au niveau européen.
Selon la proposition, il ne serait plus obligatoire de renseigner une date de péremption pour les produits de longue durée de conservation ou à durée de conservation illimitée. L’objectif est de clarifier la situation chez les consommateurs et, peut-on espérer, de les dissuader de jeter des aliments. Sur Radio 1, Anneleen Van Bossuyt a expliqué qu’un Flamand moyen jetait entre 15 et 23 kilos d’aliments comestibles chaque année, ce qui représente un gaspillage d’environ 300 euros par an pour une famille de quatre personnes.
Il faut donc étendre la liste des denrées alimentaires sans date de péremption, estime la députée. Le riz, le café et les bières spéciales ne seraient donc plus assortis d’une date de conservation. Un appel similaire a déjà été lancé aux Pays-Bas et en Allemagne. Le projet de loi propose également d’introduire la mention générique « longue durée de conservation » au lieu de « à consommer de préférence avant le ».