Knorr (Unilever) et le WWF viennent de publier le rapport « Future 50 Foods », une liste de 50 végétaux qui augmentent la valeur nutritionnelle de nos repas tout en réduisant considérablement l’impact négatif sur la planète.
Des gens (plus) sains sur une planète (plus) saine
« La plupart d’entre nous pensent que nos choix en matière d’énergie ou de transport causent les plus grands dommages à l’environnement, alors que c’est notre système alimentaire qui exerce le plus grand impact. » C’est ce que précise Dr. Tony Juniper de la branche britannique du WWF. Aujourd’hui, près des trois quarts de l’ensemble de notre alimentation peuvent être réduits à douze végétaux et cinq espèces animales. Si nous voulons nourrir les dix milliards de personnes que comptera le monde en 2050 sans épuiser complètement notre planète, il est urgent de repenser notre façon de manger et de produire les aliments.
« Une plus grande diversité de notre alimentation est essentielle, car le manque de variation dans l’agriculture n’est pas seulement mauvais pour la nature, mais menace également la sécurité alimentaire. C’est pour cette raison que nous collaborons avec Knorr pour inspirer les chefs cuisiniers, les retailers et les consommateurs à accroître la variété d’ingrédients végétaux sur table », selon le WWF.
Des algues aux patates douces
Pour atteindre ce double objectif – une population mondiale en bonne (meilleure) santé et une planète en bonne (meilleure) santé – le WWF, Knorr et le Center of Public Health Nutrition de l’Université de Washington sont partis à la recherche d’autres végétaux valorisant qui sont souvent totalement sous-utilisés. Ils ont non seulement tenu compte de la valeur nutritive, mais également du goût et de l’impact sur l’environnement.
Le résultat est l’élaboration d’une liste de 50 aliments végétaux, allant de légumes connus mais souvent impopulaires tels que les lentilles et le quinoa à de nobles inconnus comme le fonio, la fleur de citrouille et même le cactus. Ces végétaux présentent cet avantage supplémentaire de garantir un rendement supérieur à celui des cultures agricoles actuelles, ou d’être plus résistantes aux conditions climatiques plus extrêmes.