L’enseigne russe Lenta a recours à sept robots dans ses supermarchés à Moscou. Les Promobots saluent les clients réguliers par leur nom, font découvrir les nouveaux produits et fournissent des informations concernant les promotions.
Accueil personnalisé des clients
Dans les sept magasins de la deuxième plus grande chaîne d’hypermarchés russe un robot assiste désormais le personnel. Les nouveaux venus circulent dans les rayons de manière totalement autonome et dialoguent avec les clients. Ils fournissent des informations concernant les réductions et autres actions promotionnelles et font la démonstration de nouveaux produits. Grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, le robot est capable de reconnaître les clients réguliers et de s’adresser à eux de manière personnelle.
Selon les développeurs de Promobot, c’est la première fois que l’on utilise autant de robots de service dans un environnement commercial. Pourtant l’utilisation de robots est fréquente, certes plutôt pour des tâches répétitives ne nécessitant pas de contact direct avec le client. Cet été par exemple Giant, filiale d’Ahold USA, a lancé Marty dans ses supermarchés : le robot sillonne le magasin pour y vérifier les prix et les stocks et veille à ce que rien de dangereux ne traîne par terre. Walmart pour sa part effectue un test à grande échelle avec ce type de robots : dans cinquante magasins des robots scannent les rayons depuis le mois dernier.
Surtout pour les grands commerces en libre-service
Là où les robots sont utilisés pour l’interaction avec les clients, il s’agit plutôt de projets temporaires à plus petite échelle, comme le robot qui porte les courses chez Auchan à Englos, le robot qui prend les commandes chez KFC à Shanghai et le robot humanoïde Pepper testé par Pizza Hut et Carrefour à Paris.
Une étude sur la robotique dans le retail, menée par le cabinet de conseil Roland Berger, a démontré que les robots étaient appropriés surtout pour les magasins de grand format en libre-service avec un large assortiment. La robotique a donc sa place dans des secteurs comme l’électronique ou le DIY , mais se prête moins au segment du luxe, où le client s’attend à un service personnalisé, avec un contact humain.